Water-Polo Évolution

Le Pays d’Aix impressionne

Après la victoire de Marseille à Reims vendredi, quatre rencontre restaient à jouer pour clore la dixième journée du championnat de France élite masculine. Watanabe marque déjà les esprits Que dire du match réalisé par Taiyo Watanabe qui a inscrit dix buts pour son premier match avec le PAN et Javier Gorria qui en a inscrit six ? Les deux hommes ont réalisé une performance offensive XXL qui a permis au Pays d’Aix de repartir de Tourcoing avec les trois points. Tout commençait pourtant bien pour les Nordistes qui avaient ouvert le score grâce à Zivkovic (1-0). Mais cet avantage ne durera pas très longtemps puisque sur l’action qui suivait c’est Dunstan qui égalisait pour le PAN et surtout qui lançait les siens (1-1). A peine six minutes plus tard, les hommes d’Alexandre Donsimoni avaient pris le large en inscrivant quatre autres buts consécutifs (1-5). Dans cette rencontre complètement folle où pas moins de 33 buts ont été comptabilisés, les Nordistes vont tout faire pour recoller au score, mais en réussite offensive, le PAN va parvenir à conserver son avance pendant une bonne partie du match (8-12 en milieu de troisième période). Les tentatives de retour de Tourcoing (12-13 juste avant la fin du troisième quart temps) sèmeront à peine le doute dans la tête des Aixois qui reprenaient trois longueurs d’avance à six minutes du terme (12-15). Le PAN va parvenir à maintenir son avance et finalement s’imposer 15 buts à 18. Une très belle opération qui lui permet de revenir à trois points de son adversaire du soir au classement et donc des playoffs. Tourcoing : Colodrovschi 1, Durik 1, Zivkovic 4, Milicic 1, Marzouki 3, Canonne 3, Kujacic 2. Pays d’Aix : Gorria 6, Drahé 1, Watanabe 10, Dunstan 1. Le Cercle 93 et Strasbourg mettent rapidement fin au suspens Les Franciliens veulent à tout prix remonter au classement et pour cela, il ne fallait pas perdre le moindre point face à Nice, avant dernier du classement. Très rapidement, ils ont creusé l’écart pour faire comprendre aux Niçois qu’ils ne les laisseraient pas espérer (3-0 après trois minutes de jeu). Le retour de l’ONN, peu avant la fin du premier quart temps (2-3) n’aura pas le temps de semer le doute dans les têtes du Cercle 93 qui reprenait de plus belle dès la seconde période (7-2 après six minutes). La messe était dite et il ne restait plus qu’au Cercle à gérer la fin de rencontre (14-6). Cercle 93 : Saudadier 2, Bjorch 2, Do Carmo 4, Caumette 2, Matkovic 3, Rasovic 1. Nice : Wijnhoven 2, Irmes 4. Les Strasbourgeois ont connu une évolution similaire face à Montpellier où ils comptaient déjà trois longueurs d’avance en début de seconde période (5-2). Accroissant leur avance tout au long de la partie (10-5 en milieu de troisième quart temps) et mettant ainsi fin au suspense. Difficile alors pour Montpellier de revenir au score. Un MWP qui ne pourra faire mieux que de recoller à quatre buts d’écart (11-7 en début de quatrième). Les dernières minutes seront entièrement Alsaciennes et permettront au Team de largement s’imposer 18-11 en fin de rencontre. Strasbourg : Canovas 2, Popadic 6, Vitrant 5, Buha 1, Misic 1, Zivkovic 1, Petkovic 2. Montpellier : Piot 1, Susak 3, Stahor 2, Mustur 3, Ben Romdhane 1, Spilliaert 1. Taverny perd pour son premier match à domicile Le Taverny SN 95 aurait aimé une autre issue pour sa première devant son public. Hélas pour les Franciliens, Sète était au-dessus. Malgré le coude à coude du début de rencontre (5-5), les Sétois ont rapidement creusé l’écart pour compter sept longueurs d’avance en milieu de partie (7-14). Les tentatives Tabernaciennes ne permettront pas à Samuel Nardon et ses joueurs de revenir dans le match, ce sont les Héraultais qui auront le dernier mot et qui repartiront avec les trois points de la victoire (12-19). Taverny : Cochain 1, Novacek 2, Lena 1, Guérin 3, Nardon 2, Brouens 3. Sète : Sauton 6, Van Den Burg 2, Lopinot 1, Halajian 4, Lasseron 2, Dentro 1, Gomes Da Silva 1, Debiais 1, Chandieu 1.  Tous les résultats (Une – Crédits Photo : Facebook Pays d’Aix Natation – Water Polo)

Marseille ramène les trois points de Reims

Ce vendredi marquait la reprise du championnat de France élite masculin avec un Stade de Reims qui accueillait le Cercle des Nageurs de Marseille en match avancé de la dixième journée. Le leader du championnat a assuré l’essentiel en ramenant les trois points de Champagne. Un début de rencontre serré Terminés les championnats du monde, les internationaux Marseillais ont parfaitement réussi leur retour à la compétition nationale. Privés de quelques joueurs cadres (Crousillat, Vanpeperstraete, Vukicevic, Manhercz, Velotto ou même Bodegas), les Marseillais ont connu quelques difficultés en début de rencontre face à des Rémois décomplexés. Après huit minutes de jeu, le champion en titre ne menait que d’un petit but (2-3). Mais bien emmenés par un Thomas Vernoux, fort de son nouveau statut de meilleur joueur du dernier mondial et de ses 5 réalisation sur la rencontre, les Marseillais allaient rapidement se remettre sur le bon chemin et creuser l’écart. A la mi-temps, ils comptaient ainsi quatre longueurs d’avance (4-8). La fin de match restera sur ce même rythme et les Marseillais vont finalement s’imposer 5 buts à 13 et repartir de Reims avec les trois points. Milos Scepanovic et ses joueurs peuvent dès à présent se concentrer sur la rencontre de Ligue des Champions qui les attend vendredi prochain chez le double champion d’Europe, Pro Recco. Reims : De Bie 1, Missy 1, Vix 1, Culina 2. Marseille : Angyal 1, Spaic 1, Prlainovic 1, Vernoux 5, Olivon 1, Izdinsky 2, Bouet 2. (Une – Crédits Photo : CN Marseille)

Questions à Charles Canonne et Enzo Khasz avant le choc entre Tourcoing et le PAN

Avant le choc de cette dixième journée entre Tourcoing et le Pays d’Aix, qui restent tous deux sur une série de quatre victoires, nous avons souhaité poser les mêmes questions à deux de nos internationaux tricolores, Charles Canonne (Tourcoing) et Enzo Khasz (Pays d’Aix), qui évoluent dans chacun des clubs, afin de nous présenter au mieux cette rencontre. Trois mois après le dernier match officiel, vous allez reprendre le championnat par un grosse affiche. Comment vous sentez-vous ? Charles Canonne : L’équipe se sent bien et a surtout hâte de reprendre les matchs après cette longue période de pause due à la trêve internationale. Nous avons repris l’entraînement au complet il y a quelques jours afin de préparer le match face à Aix-en-Provence. Cela fait longtemps que nous n’avons pas joué tous ensemble donc je pense que ça va être un match très difficile à domicile. Enzo Khasz : Cela a été une grande coupure, inédite. Contrairement à mes coéquipiers, je ne l’ai pas vécue de la même façon étant en équipe nationale depuis début décembre. Mais je sais que l’équipe a bien travaillé et est prête pour entamer cette phase retour avec beaucoup d’ambition et de détermination. La dernière fois que vous vous êtes rencontrés, lors de l’Eurocup, Tourcoing avait inversé la tendance en toute fin de rencontre pour s’imposer d’un tout petit but. Quelles sont vos chances sur ce match ? Charles Canonne : L’équipe du Pays d’Aix reste une équipe très accrocheuse avec un mélange de jeunes joueurs talentueux et de bons joueurs d’expérience. C’est une équipe à prendre très au sérieux face à qui nous avons eu énormément de mal lors du match de coupe d’Europe.  Enzo Khasz : Ce match arrive dans des conditions particulières, comme on l’a dit après une trêve de presque trois mois. Je pense que l’équipe qui a le plus de chance de gagner est celle qui aura mieux gérer cette période sans match et qui aura le plus d’envie. Quelles sont vos forces sur cette rencontre ? Charles Canonne : Je pense que nos chances et nos forces sur ce match seront l’intensité, le rythme et l’expérience avec la profondeur de banc. C’est une équipe qui ne lâche jamais rien et j’espère qu’avec tous ces ingrédients, on arrivera à prendre le dessus. Enzo Khasz : Nos forces sur cette rencontre sont le fait que l’équipe a pu s’entraîner quasiment au complet durant la trêve et la bonne première partie de saison qui doit nous servir et nous pousser à être encore meilleurs. Et je pense aussi, du fait que notre effectif soit assez jeune, nous avons une plus grande marge de progression. Je pense que nous serons meilleurs que lors de la phase aller du championnat. Quel est ton pronostic ? Charles Canonne : Je n’aime pas trop donner de pronostic, mais j’espère une victoire à domicile pour bien reprendre cette phase retour de championnat, avec zéro but d’Enzo (rires). Enzo Khasz : Je ne suis pas très bon en pronostics, mais par contre je suis pas mal en chauvinisme, du coup je vais dire victoire de Aix-en-Provence. Quelques chiffres pour présenter la rencontre Quelques chiffres pour présenter la rencontre

Le championnat élite féminin reprend lui aussi des droits

Un peu plus de deux mois après la dernière rencontre, la course aux quatre premières places fait son retour. Deux matchs sont à l’affiche : Mulhouse – Bordeaux et Saint-Jean d’Angély – INSEP. Mulhouse peut reprendre la tête A égalité de points avec les Lilloises, Mulhouse pourrait prendre seul la tête du championnat (avec deux matchs de plus au compteur cependant). La victoire sera donc obligatoire pour celles qui semblent être le principal adversaire des championnes de France en titre. Les Bordelaises, bien qu’outsiders, joueront leur va-tout. Un succès leur permettrait de se relancer dans la course aux play-offs Saint-Jean à la recherche de ses premiers points Les Angériennes sont elles-aussi en quête de points. Leurs huit premiers matchs se sont tous soldés par une défaite, mais les promues ont acquis de l’expérience lors de la phase aller et espèrent bien le prouver sur cette phase retour. Quant à l’INSEP, la victoire est obligatoire. En effet, sous la menace de Nice, les joueuses du Centre National d’Entrainement ne s’imaginent pas repartir avec autre chose que les trois points. Fortes des compétitions internationales qu’elles ont récemment vécu pour beaucoup d’entre elles, elles comptent bien mettre à profit leur expérience acquise et leurs progrès pour attaquer la seconde partie de la saison. Au programme (Une – Crédits Photo : WP Inside)

Retour du championnat élite masculine

Un peu plus de trois mois après la dernière journée de championnat, les dix équipes du championnat élite masculine feront leur retour dans les bassins. Cette dixième journée marquera également le début de la phase retour. Reims s’attend à un match difficile face à Marseille en ouverture de la dixième journée Voilà plusieurs jours déjà que les Rémois communiquent sur la réception de « la grande équipe du CN Marseille avec son armée de joueurs internationaux », ce vendredi 1er mars. En effet, outre les sept internationaux français (Michael Bodegas, Alexandre Bouet, Ugo Crousillat, Andréa De Nardi, Romain Marion-Vernoux, Pierre-Frédéric Vanpeperstraete et Thomas Vernoux), les champions de France comptent dans leurs rangs un récent champion du monde (le Croate Ante Vukicevic) et un vice-champion du monde (l’Italien Alessandro Velotto) Les deux Hongrois Krisztian Manhercz et Daniel Angyal étaient eux aussi à Doha avec leur équipe nationale tout comme les Monténégrins Dejan Lazovic et Vladan Spaic. Autant dire que les champenois s’apprêtent à défier une très belle équipe marseillaise très enthousiaste à rejouer ensemble et avec de grandes ambitions pour la fin de la saison. Pour rappel, le Cercle s’était imposé 18-6 à domicile en septembre dernier. Les Franciliens compteront sur leur public pour grimper au classement L’un des faits marquants de cette dixième journée sera l’inauguration du nouveau bassin de Taverny. En effet, les Tabernaciens ont joué tous leurs matchs aller à l’extérieur en attendant la livraison de leur piscine. Désormais, entre l’expérience acquise par les promus durant la phase aller et son nouvel antre, le TSN veut entamer sa remontée au classement et engranger ses premiers points, dès samedi, avec la réception de Sète. La tâche s’annonce cependant difficile face à des Héraultais bien ancrés en milieu de tableau qui comptent bien confirmer leur bon début de saison et, pourquoi pas, venir titiller le Pays d’Aix, cinquième. De son côté, le Cercle 93 aurait aimé terminer la phase aller à un meilleur classement. Vice-champions les deux dernières saisons, les Noiséens veulent gravir quelques marches durant la phase retour et pour cela, aucun faux pas ne sera toléré face à l’Olympic Nice Natation. Strasbourg et Tourcoing veulent rester sur leur bonne série Respectivement sur une série de trois et quatre victoires consécutives, Strasbourg et Tourcoing voudront reprendre cette année 2024 sur de bons pieds. Les rencontres qui les attendent s’annoncent cependant difficiles.  Les Alsaciens vont accueillir Montpellier. Bien que les Héraultais ne soient que huitièmes au classement, ils restent une équipe très difficile à jouer et qui est capable de battre n’importe qui. Quant aux Tourquennois, ils recevront un Pays d’Aix qui reste lui aussi sur une série de quatre succès. L’équipe d’Alexandre va beaucoup mieux qu’en début de saison et l’arrivée de l’international japonais, Taiyo Watanabe, va renforcer encore plus l’effectif du PAN. Au match aller les ENT s’étaient assez facilement imposés 9 buts à 16, mais ce fut une toute autre rencontre, quelques semaines plus tard, en Eurcocup où les Nordistes n’ont gagné que d’un petit but. Voilà une affiche qui promet d’être serrée. Au programme (Une – Crédits Photo : WP Inside)

Taiyo Watanabe : “J’ai hâte de jouer avec d’excellents coéquipiers, entraîneurs et supporters”

A à peine 22 ans, Taiyo Watanabe est une révélation de notre sport. Annoncé l’été dernier comme une recrue du Pays d’Aix, il était convenu que l’international japonais n’arrive qu’en seconde partie de saison et c’est face à Tourcoing qu’il fera ses grands débuts. On se souvient de son compatriote Mitsuaki Shiga qui avait fait les beaux jours du PAN il y a quelques saisons, et tous espèrent que Taiyo Watanabe aura le même impact sur le championnat élite masculin. Taiyo a accepté de répondre à nos quelques questions. C’est la première fois que tu viens en Europe et plus précisément en France. Comment s’est passé ton transfert au Pays d’Aix ?  Taiyo Watanabe : Je suis très heureux de rejoindre cette équipe. J’ai hâte de jouer avec d’excellents coéquipiers, entraîneurs et supporters. Connaissais-tu le championnat de France et le Pays d’Aix avant ton arrivée ? Quelle image en as-tu ? Taiyo Watanabe : Je l’ai suivi sur Instagram et m’y suis grandement intéressé. Je n’ai pas pu venir avant à cause de mes études universitaires, mais je voulais y participer le plus tôt possible. Comment s’est passée ton intégration au sein de l’équipe ?  Taiyo Watanabe : Mes coéquipiers m’ont très bien accueilli. Ils font tout pour que m’intègre en allant dans des cafés et en déjeunant ensemble. Que penses-tu apporter au Pays d’Aix ?  Taiyo Watanabe : Je veux maximiser mon potentiel et prendre part aux playoffs. Je ferai de mon mieux pour atteindre ces objectifs. Pour ton premier match, tu vas affronter Tourcoing dans un match qui s’annonce très serré et peut-être déjà déterminant pour espérer terminer parmi les quatre premiers et jouer les Play-offs. Quelles sont vos chances ? Taiyo Watanabe : Je pense que mon arrivée aura un impact positif sur notre attaque, et sur les contre-attaques. Plus vous effectuez d’attaques, plus vous avez de chances de marquer. Je veux participer aux buts et gagner en équipe. Ton ancien coéquipier en équipe nationale, Mitsuaki Shiga, a marqué le championnat de France lors de sa venue. Tu l’as contacté avant de venir à Aix-en-Provence ?  Taiyo Watanabe : Oui, nous sommes restés en contact. Aix est une très bonne équipe et une ville où il y fait bon vivre. Il m’a dit que les supporters sont tellement formidables. J’étais ravi d’entendre cela et avais hâte de venir à Aix. (Une – Crédits photo : Instagram Taiyo Watanabe @tyosun3)

Interview d’Ivan Krapic, nouveau champion du monde

Si les Bleus gardent probablement un gout amer de la rencontre face à la Croatie, en demi-finale des championnats du monde, Ivan Krapic, quant à lui, se souviendra à jamais de cette compétition. En effet, il y a quelques jours, le joueur du Cercle 93 remportait un second titre de champion du monde, après celui de 2017, avec l’équipe nationale Croate. Nous l’avons rencontré afin qu’il revienne, pour nous, sur ces championnats du monde de Doha. Avant toutes chose, félicitations pour ce nouveau titre de champion du monde. C’est le second pour toi. Vous avez eu un parcours très difficile pour finalement gagner. Était-ce l’objectif en début de compétition ? Ivan Krapic : Merci beaucoup pour vos félicitations, c’était très difficile de gagner surtout parce que nous avons dépensé beaucoup d’énergie il y a quelques semaines sur le championnat d’Europe mais dans les moments importants nous avons su trouver la force pour gagner les matchs. L’objectif de l’équipe croate de water-polo est toujours de gagner une médaille. Si ce n’est pas le cas, alors nous avons manqué notre objectif. Quel a été le match le plus difficile ? Ivan Krapic : Le match le plus difficile pour nous était le quart de finale (face à la Serbie), car si vous perdez à ce stade, vous n’avez plus aucune chance de vous battre pour une médaille. Le quart de finale est toujours le match le plus difficile de chaque tournoi. En demi-finale et en finale vous gagnez aux tirs aux buts. C’est devenu une spécialité Croate ? Ivan Krapic : Je suis heureux que nous ayons gagné deux matchs aux tirs au but car il y a quelques semaines nous avons perdu la finale du championnat d’Europe avec un but spectaculaire de Granados, alors maintenant à Doha, la chance était un peu de notre côté car nous l’avons mérité. En demi-finale vous avez joué contre la France qui avait réalisé un exploit face à la Hongrie. Comment avez-vous abordé cette rencontre et qu’avez-vous pensé de notre équipe de France ? Ivan Krapic : L’équipe de France a réalisé un tournoi incroyable, elle a remporté une victoire à 100 % contre la Hongrie et je suis très heureux de voir certains de mes coéquipiers atteindre la demi-finale du championnat du monde. Nous avons joué contre eux en demi-finale et l’équipe de France a prouvé à quel point elle était forte. Un titre olympique cet été pour rajouter à ton palmarès, c’est possible ? Ivan Krapic : Aux Jeux Olympiques, tout est possible. Il y a sept à huit équipes qui ont l’ambition de remporter une médaille mais nous ferons de notre mieux comme toujours. (Une – Crédits Photo : Total Waterpolo)

Français et Françaises connaissent leurs adversaires pour les JO

A l’issue de la finale des championnats du monde à Doha, les groupes pour les Jeux Olympiques de Paris ont été déterminés. Une compétition qui s’annonce déjà palpitante pour les garçons comme pour les filles. Les garçons avec les champions olympiques et les champions d’Europe Difficile de dire quel groupe est le plus relevé. Les douze équipes qui seront présentes à Paris se tiennent dans un mouchoir de poche, à l’image des dernière compétitions internationales où les rencontres étaient très serrées. L’objectif premier sera de terminer parmi les quatre premiers pour se qualifier pour les quarts de finale. Dans le groupe A, on retrouve les deux derniers finalistes de Doha, la Croatie et l’Italie, le vainqueur des jeux Panaméricains, les Etats-Unis, le vice-champion olympique, la Grèce, le Monténégro et le petit poucet, la Roumanie. Dans le groupe B, les Bleus retrouveront de récents adversaires, à commencer par l’Espagne, qui les a battus lors de la petite finale des derniers championnats du monde, et la Hongrie qu’ils ont éliminé en quart de finale accédant ainsi à un dernier carré historique pour la France. La Serbie, double championne olympique sera également dans ce groupe B tout comme l’Australie et le Japon. Le groupe le plus difficile pour les filles Là aussi le tournoi s’annonce très disputé. Les dix nations ont été divisées en deux groupes de cinq où seul le dernier ne sera pas qualifié pour les quarts de finale. Dans le groupe A, la Hongrie, vice-championne du monde fera figure de favori avec les Pays-Bas, champions d’Europe en titre. L’Australie, le Canada et la Chine viendront compléter ce tableau. Dans le groupe B, le tirage au sort n’aura pas été clément pour la France. En effet, les Bleues retrouveront les Etats-Unis, champions olympiques et champions du monde, la Grèce et l’Espagne qui les ont battues à Doha ainsi que l’Italie.

Merci les Bleus

On aurait aimé une autre issue et notre équipe de France l’aurait mérité. Malheureusement, peut-être trop fatiguée, ou peut-être trop déçue d’être passée à côté d’une place en finale… elle n’a pu rivaliser avec cette belle équipe espagnole qui reporte ainsi la médaille de bronze.  Un début de rencontre qui coûte cher Oubliée la déception de l’avant-veille face à la Croatie, les Bleus abordaient cette petite finale déterminés. Marquer un peu plus l’histoire en remportant une médaille à ces championnats du monde était l’objectif de Florian Bruzzo et ses joueurs. Hélas, l’Espagne en aura décidé autrement. La muraille Unai Aguirre et l’expérience de ces champions d’Europe en titre ont eu raison des français.  Très rapidement distancés (4-1 après huit minutes de jeu), les Bleus auront couru après le score tout au long de la rencontre, parfois même relayés à six buts (11-5 en troisième période). Au final, ils s’inclinent 14-10 sans réellement faire douter cette équipe d’Espagne mais sans jamais lâcher pour autant.  Dans l’autre rencontre du jour, c’est la Croatie qui s’est imposée en finale des championnats du monde face à l’Italie après un match sous tension qui a vu son issue aux tirs aux buts (13-15). Un bilan exceptionnel  La copie des Bleus sur ces championnats du monde est révélatrice de cette excellente équipe. Après avoir battu, en match de poule, le Brésil (16-11) et la Chine (16-9), l’équipe de France s’est inclinée par le plus petit des écarts face à la Grèce, vice-championne olympique (13-12). En huitièmes de finale, elle s’impose brillamment face à l’Australie (11-8) et se qualifie ainsi pour les quarts de finale, comme elle l’avait déjà fait l’été dernier. Le prochain adversaire à croiser la route des Bleus était la Hongrie, championne du monde en titre et favori à sa propre succession. C’est peut-être la rencontre qui a fait tout basculer dans la tête de nos tricolores. En s’imposant 11 buts à 10, ils ont chamboulé la sphère poloistique mondiale et sont devenus le petit chouchou de ces championnats du monde. En demi-finale, tout le monde était derrière eux, en France comme à l’étranger, et ils ont bien failli réaliser l’exceptionnel face à la Croatie et se qualifier pour la finale des championnats du monde. Malheureusement, c’est aux tirs aux buts qu’ils se sont inclinés (11-11 puis 6-5 aux penaltys). La dernière rencontre face à l’Espagne, pour la troisième place, aura été moins bonne même s’ils sont revenus dans les dernières minutes (14-10). Au final, les Bleus remportent quatre matchs, font un match nul et concèdent deux défaites. Un bilan prometteur pour les futures échéances. L’arbitrage français aura également été plus que performant puisque la finale de ces championnats du monde a été arbitrée par Sébastien Dervieux. Une excellente preuve de la montée du Water-Polo français à tous les niveaux.

Les bleus s’inclinent au bout du suspense

Après sa victoire historique en quart de finale contre Hongrie, l’équipe de France faisait face à un autre gros mastodonte du water-polo mondial : la Croatie. Scénario quasi identique au match contre la Hongrie, alors qu’on pensait les croates prendre le match en main,  les français ont une nouvelle fois puiser dans leurs ressources pour aller chercher l’égalisation en tout fin de match.  La Croatie fait le break après la pause  Croatie – France : 17 – 16 aux TAB (3-2, 3-3, 3-1, 2-5, 6-5) Croatie : Buric 2, Fatovic 4, Lazic 1, Biljaka 1, Vukicevic 1, Zuvela 2, Kragic 4, Kharkov 2 France : Bouet 4, Khasz 3, Vernoux 3, Marion-Vernoux 3, Bjorch 1, Bodegas 1, Nardon 1 Après une début de match équilibré, le premier tournant du match a lieu en fin de troisième période. Moment où les bleus ratent l’égalisation et se font surprendre en contre attaque : Ugo Crousillat subit sa troisième faute grave en provoquant un pénalty. But de Marinic Kragic, les croates prennent deux buts d’avance (8-6). Les français manquent la conclusion sur l’offensive suivante, et c’est Zuvela qui enfonce le clou en offrant le neuvième but croate à huit secondes de la fin de la troisième période (9-6). Impossible n’est pas français  A ce niveau, trois buts de retard est quasiment impossible à remonter. Les français puissent dans leurs dernières ressourcent pour égaliser à (10-10). Fatovic redonne une unité d’avance à 52 secondes de la fin du match. Sur sa dernière attaque la France obtient une zone plus transformée par le capitaine aixois Enzo Khasz (11-11) ! N’arrivant pas à se départager, c’est une séance de tirs au but qui déterminera qui ira affronter l’Italie, vainqueur un peu plus tôt face à l’Espagne de deux buts. Alors que les deux équipes marquent leurs cinq tirs, c’est donc par l’intermédiaire d’un « pénalty en or » que la qualification se joue. Héroïque cinq minutes plus tôt, Enzo Khasz voit son tir arrêté par le gardien Croatie Mate Anic tout juste entré en jeu pour l’occasion. L’équipe de France s’incline par le plus cruel des scénario, et jouera demain matin à 9h30 contre l’Espagne pour la médaille de bronze. Quel parcours de l’équipe de France qui entre dans le dernier carré mondial à moins de six mois des JO de Paris ! Résultats  15ème place 13ème place  11ème place  9ème place  Place de 5 à 8 Demi-finales  Crédit photo – WP Inside

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