Taiyo Watanabe : « J’ai hâte de jouer avec d’excellents coéquipiers, entraîneurs et supporters »
A à peine 22 ans, Taiyo Watanabe est une révélation de notre sport. Annoncé l’été dernier comme une recrue du Pays d’Aix, il était convenu que l’international japonais n’arrive qu’en seconde partie de saison et c’est face à Tourcoing qu’il fera ses grands débuts. On se souvient de son compatriote Mitsuaki Shiga qui avait fait les beaux jours du PAN il y a quelques saisons, et tous espèrent que Taiyo Watanabe aura le même impact sur le championnat élite masculin. Taiyo a accepté de répondre à nos quelques questions. C’est la première fois que tu viens en Europe et plus précisément en France. Comment s’est passé ton transfert au Pays d’Aix ? Taiyo Watanabe : Je suis très heureux de rejoindre cette équipe. J’ai hâte de jouer avec d’excellents coéquipiers, entraîneurs et supporters. Connaissais-tu le championnat de France et le Pays d’Aix avant ton arrivée ? Quelle image en as-tu ? Taiyo Watanabe : Je l’ai suivi sur Instagram et m’y suis grandement intéressé. Je n’ai pas pu venir avant à cause de mes études universitaires, mais je voulais y participer le plus tôt possible. Comment s’est passée ton intégration au sein de l’équipe ? Taiyo Watanabe : Mes coéquipiers m’ont très bien accueilli. Ils font tout pour que m’intègre en allant dans des cafés et en déjeunant ensemble. Que penses-tu apporter au Pays d’Aix ? Taiyo Watanabe : Je veux maximiser mon potentiel et prendre part aux playoffs. Je ferai de mon mieux pour atteindre ces objectifs. Pour ton premier match, tu vas affronter Tourcoing dans un match qui s’annonce très serré et peut-être déjà déterminant pour espérer terminer parmi les quatre premiers et jouer les Play-offs. Quelles sont vos chances ? Taiyo Watanabe : Je pense que mon arrivée aura un impact positif sur notre attaque, et sur les contre-attaques. Plus vous effectuez d’attaques, plus vous avez de chances de marquer. Je veux participer aux buts et gagner en équipe. Ton ancien coéquipier en équipe nationale, Mitsuaki Shiga, a marqué le championnat de France lors de sa venue. Tu l’as contacté avant de venir à Aix-en-Provence ? Taiyo Watanabe : Oui, nous sommes restés en contact. Aix est une très bonne équipe et une ville où il y fait bon vivre. Il m’a dit que les supporters sont tellement formidables. J’étais ravi d’entendre cela et avais hâte de venir à Aix. (Une – Crédits photo : Instagram Taiyo Watanabe @tyosun3)
Interview d’Ivan Krapic, nouveau champion du monde
Si les Bleus gardent probablement un gout amer de la rencontre face à la Croatie, en demi-finale des championnats du monde, Ivan Krapic, quant à lui, se souviendra à jamais de cette compétition. En effet, il y a quelques jours, le joueur du Cercle 93 remportait un second titre de champion du monde, après celui de 2017, avec l’équipe nationale Croate. Nous l’avons rencontré afin qu’il revienne, pour nous, sur ces championnats du monde de Doha. Avant toutes chose, félicitations pour ce nouveau titre de champion du monde. C’est le second pour toi. Vous avez eu un parcours très difficile pour finalement gagner. Était-ce l’objectif en début de compétition ? Ivan Krapic : Merci beaucoup pour vos félicitations, c’était très difficile de gagner surtout parce que nous avons dépensé beaucoup d’énergie il y a quelques semaines sur le championnat d’Europe mais dans les moments importants nous avons su trouver la force pour gagner les matchs. L’objectif de l’équipe croate de water-polo est toujours de gagner une médaille. Si ce n’est pas le cas, alors nous avons manqué notre objectif. Quel a été le match le plus difficile ? Ivan Krapic : Le match le plus difficile pour nous était le quart de finale (face à la Serbie), car si vous perdez à ce stade, vous n’avez plus aucune chance de vous battre pour une médaille. Le quart de finale est toujours le match le plus difficile de chaque tournoi. En demi-finale et en finale vous gagnez aux tirs aux buts. C’est devenu une spécialité Croate ? Ivan Krapic : Je suis heureux que nous ayons gagné deux matchs aux tirs au but car il y a quelques semaines nous avons perdu la finale du championnat d’Europe avec un but spectaculaire de Granados, alors maintenant à Doha, la chance était un peu de notre côté car nous l’avons mérité. En demi-finale vous avez joué contre la France qui avait réalisé un exploit face à la Hongrie. Comment avez-vous abordé cette rencontre et qu’avez-vous pensé de notre équipe de France ? Ivan Krapic : L’équipe de France a réalisé un tournoi incroyable, elle a remporté une victoire à 100 % contre la Hongrie et je suis très heureux de voir certains de mes coéquipiers atteindre la demi-finale du championnat du monde. Nous avons joué contre eux en demi-finale et l’équipe de France a prouvé à quel point elle était forte. Un titre olympique cet été pour rajouter à ton palmarès, c’est possible ? Ivan Krapic : Aux Jeux Olympiques, tout est possible. Il y a sept à huit équipes qui ont l’ambition de remporter une médaille mais nous ferons de notre mieux comme toujours. (Une – Crédits Photo : Total Waterpolo)
Français et Françaises connaissent leurs adversaires pour les JO
A l’issue de la finale des championnats du monde à Doha, les groupes pour les Jeux Olympiques de Paris ont été déterminés. Une compétition qui s’annonce déjà palpitante pour les garçons comme pour les filles. Les garçons avec les champions olympiques et les champions d’Europe Difficile de dire quel groupe est le plus relevé. Les douze équipes qui seront présentes à Paris se tiennent dans un mouchoir de poche, à l’image des dernière compétitions internationales où les rencontres étaient très serrées. L’objectif premier sera de terminer parmi les quatre premiers pour se qualifier pour les quarts de finale. Dans le groupe A, on retrouve les deux derniers finalistes de Doha, la Croatie et l’Italie, le vainqueur des jeux Panaméricains, les Etats-Unis, le vice-champion olympique, la Grèce, le Monténégro et le petit poucet, la Roumanie. Dans le groupe B, les Bleus retrouveront de récents adversaires, à commencer par l’Espagne, qui les a battus lors de la petite finale des derniers championnats du monde, et la Hongrie qu’ils ont éliminé en quart de finale accédant ainsi à un dernier carré historique pour la France. La Serbie, double championne olympique sera également dans ce groupe B tout comme l’Australie et le Japon. Le groupe le plus difficile pour les filles Là aussi le tournoi s’annonce très disputé. Les dix nations ont été divisées en deux groupes de cinq où seul le dernier ne sera pas qualifié pour les quarts de finale. Dans le groupe A, la Hongrie, vice-championne du monde fera figure de favori avec les Pays-Bas, champions d’Europe en titre. L’Australie, le Canada et la Chine viendront compléter ce tableau. Dans le groupe B, le tirage au sort n’aura pas été clément pour la France. En effet, les Bleues retrouveront les Etats-Unis, champions olympiques et champions du monde, la Grèce et l’Espagne qui les ont battues à Doha ainsi que l’Italie.
Merci les Bleus
On aurait aimé une autre issue et notre équipe de France l’aurait mérité. Malheureusement, peut-être trop fatiguée, ou peut-être trop déçue d’être passée à côté d’une place en finale… elle n’a pu rivaliser avec cette belle équipe espagnole qui reporte ainsi la médaille de bronze. Un début de rencontre qui coûte cher Oubliée la déception de l’avant-veille face à la Croatie, les Bleus abordaient cette petite finale déterminés. Marquer un peu plus l’histoire en remportant une médaille à ces championnats du monde était l’objectif de Florian Bruzzo et ses joueurs. Hélas, l’Espagne en aura décidé autrement. La muraille Unai Aguirre et l’expérience de ces champions d’Europe en titre ont eu raison des français. Très rapidement distancés (4-1 après huit minutes de jeu), les Bleus auront couru après le score tout au long de la rencontre, parfois même relayés à six buts (11-5 en troisième période). Au final, ils s’inclinent 14-10 sans réellement faire douter cette équipe d’Espagne mais sans jamais lâcher pour autant. Dans l’autre rencontre du jour, c’est la Croatie qui s’est imposée en finale des championnats du monde face à l’Italie après un match sous tension qui a vu son issue aux tirs aux buts (13-15). Un bilan exceptionnel La copie des Bleus sur ces championnats du monde est révélatrice de cette excellente équipe. Après avoir battu, en match de poule, le Brésil (16-11) et la Chine (16-9), l’équipe de France s’est inclinée par le plus petit des écarts face à la Grèce, vice-championne olympique (13-12). En huitièmes de finale, elle s’impose brillamment face à l’Australie (11-8) et se qualifie ainsi pour les quarts de finale, comme elle l’avait déjà fait l’été dernier. Le prochain adversaire à croiser la route des Bleus était la Hongrie, championne du monde en titre et favori à sa propre succession. C’est peut-être la rencontre qui a fait tout basculer dans la tête de nos tricolores. En s’imposant 11 buts à 10, ils ont chamboulé la sphère poloistique mondiale et sont devenus le petit chouchou de ces championnats du monde. En demi-finale, tout le monde était derrière eux, en France comme à l’étranger, et ils ont bien failli réaliser l’exceptionnel face à la Croatie et se qualifier pour la finale des championnats du monde. Malheureusement, c’est aux tirs aux buts qu’ils se sont inclinés (11-11 puis 6-5 aux penaltys). La dernière rencontre face à l’Espagne, pour la troisième place, aura été moins bonne même s’ils sont revenus dans les dernières minutes (14-10). Au final, les Bleus remportent quatre matchs, font un match nul et concèdent deux défaites. Un bilan prometteur pour les futures échéances. L’arbitrage français aura également été plus que performant puisque la finale de ces championnats du monde a été arbitrée par Sébastien Dervieux. Une excellente preuve de la montée du Water-Polo français à tous les niveaux.
Les bleus s’inclinent au bout du suspense
Après sa victoire historique en quart de finale contre Hongrie, l’équipe de France faisait face à un autre gros mastodonte du water-polo mondial : la Croatie. Scénario quasi identique au match contre la Hongrie, alors qu’on pensait les croates prendre le match en main, les français ont une nouvelle fois puiser dans leurs ressources pour aller chercher l’égalisation en tout fin de match. La Croatie fait le break après la pause Croatie – France : 17 – 16 aux TAB (3-2, 3-3, 3-1, 2-5, 6-5) Croatie : Buric 2, Fatovic 4, Lazic 1, Biljaka 1, Vukicevic 1, Zuvela 2, Kragic 4, Kharkov 2 France : Bouet 4, Khasz 3, Vernoux 3, Marion-Vernoux 3, Bjorch 1, Bodegas 1, Nardon 1 Après une début de match équilibré, le premier tournant du match a lieu en fin de troisième période. Moment où les bleus ratent l’égalisation et se font surprendre en contre attaque : Ugo Crousillat subit sa troisième faute grave en provoquant un pénalty. But de Marinic Kragic, les croates prennent deux buts d’avance (8-6). Les français manquent la conclusion sur l’offensive suivante, et c’est Zuvela qui enfonce le clou en offrant le neuvième but croate à huit secondes de la fin de la troisième période (9-6). Impossible n’est pas français A ce niveau, trois buts de retard est quasiment impossible à remonter. Les français puissent dans leurs dernières ressourcent pour égaliser à (10-10). Fatovic redonne une unité d’avance à 52 secondes de la fin du match. Sur sa dernière attaque la France obtient une zone plus transformée par le capitaine aixois Enzo Khasz (11-11) ! N’arrivant pas à se départager, c’est une séance de tirs au but qui déterminera qui ira affronter l’Italie, vainqueur un peu plus tôt face à l’Espagne de deux buts. Alors que les deux équipes marquent leurs cinq tirs, c’est donc par l’intermédiaire d’un « pénalty en or » que la qualification se joue. Héroïque cinq minutes plus tôt, Enzo Khasz voit son tir arrêté par le gardien Croatie Mate Anic tout juste entré en jeu pour l’occasion. L’équipe de France s’incline par le plus cruel des scénario, et jouera demain matin à 9h30 contre l’Espagne pour la médaille de bronze. Quel parcours de l’équipe de France qui entre dans le dernier carré mondial à moins de six mois des JO de Paris ! Résultats 15ème place 13ème place 11ème place 9ème place Place de 5 à 8 Demi-finales Crédit photo – WP Inside
HISTORIQUE !!!
Les Bleus ont réalisé la surprise de ces championnats du monde en éliminant les champions du monde en titre et surtout en se qualifiant pour le dernier carré. Un retournement de situation L’enjeu était de taille puisque cette rencontre offrait au vainqueur une place dans le dernier carré mondial. Les Bleus avaient échoué de quelques secondes l’été dernier, face à l’Espagne, et avaient à cœur de prouver que leur belle performance n’était pas due au hasard. La courte défaite d’un but face à la Grèce il y a quatre jours permettaient tout de même d’avoir de l’ambition face aux champions du monde en titre. Les choses commençaient pourtant mal pour l’équipe de France qui, malgré son ouverture du score par Michaël Bodegas (0-1), se retrouvait menée de deux buts après six minutes de jeu (3-1) puis à la mi-temps (4-2). Comme face à la Grèce, elle y mettait beaucoup de bonne volonté pour revenir (4-3) mais se faisait à nouveau distancer quelques minutes plus tard pour compter jusqu’à quatre buts de retard à la mi-temps (7-3). Difficile alors de revenir, mais pas impossible… Les Bleus allaient commencer par faire douter les Hongrois en revenant à deux buts à huit minutes du terme (8-6), puis en égalisant à trois minutes de la fin (9-9) et en prenant même l’avantage moins d’une minute plus tard (9-10). Les Hongrois revenaient à égalité sur l’action qui suivait, grâce au Marseillais Daniel Angyal. Comme l’été dernier, au même stade de la compétition, l’équipe de France allait donc voir sa place pour le dernier carré se jouer sur les deux dernières minutes. Si l’Espagne avait finalement eu raison de nos tricolores il y a quelques mois, c’est Thomas Vernoux, à trois secondes du terme, qui va cette fois-ci donner la victoire à la France et ainsi qualifier les siens pour un dernier carré mondial historique. Florian Bruzzo et ses joueurs vont probablement savourer ce succès, mais ils vont très rapidement devoir se recentrer sur les demi-finales face à la Croatie. Ugo Crousillat : C’était dur mais en même temps on avait confiance en nos ressources. C’est notre force et on n’a rien lâché jusqu’au bout. On en veut encore, on veut aller plus loin. Hongrie : Angyal 1, Manhercz 1, Vamos 1, Nagy 1, Zalanki 3, Nemet 1, Varga 2. France : Crousillat 3, Vernoux 5, Marion-Vernoux 1, Bodegas 2. Tous les résultats (quarts de Finale) (Une – Crédits Photo : Instagram Ugo Crousillat)
Nouveau Top 8 mondial pour les Bleus
En battant l’Australie en huitièmes de finale, l’équipe de France masculine s’est qualifié pour la seconde fois consécutive pour le top 8 mondial. L’été dernier, elle s’était faite éliminée de justesse face à l’Espagne à ce stade de la compétition. Mardi, c’est face à la Hongrie qu’Hugo Crousillat et ses coéquipiers tenteront de marquer l’histoire et entrer dans le dernier carré. Un nouveau coude à coude Comme face à la Grèce vendredi, les Bleus ont bataillé dur et sont restés au coude à coude avec l’Australie pendant la moitié du match (6-6 à la mi-temps). Les deux équipes prenaient tour à tour les devants, sans jamais parvenir à creuser un écart de deux buts, et surtout en se faisant rattraper au score à chaque fois. Il faudra attendre la dernière minute du troisième quart temps pour enfin voir les Bleus réaliser le break (6-8). Mais sur l’action qui suivait, l’Australie allait revenir à un but et promettre huit dernières minutes de folie (7-8). Mais bien déterminés à remporter ce huitième de finale, Alexandre Bouet, auteur de quatre buts, et ses coéquipiers allaient rapidement mettre fin au suspense en inscrivant trois buts consécutifs (7-11 à quatre minutes du terme) et ainsi entrevoir le bout du tunnel. L’ultime but des Aussi dans la dernière minute n’y changera rien (8-11), ce sont bien les Bleus qui joueront les quarts de finale. Australie : Power 1, Pavillard 1, Byrnes 1, Maksimovic 2, Putt 1, Poot 1, Edwards 1. France : Crousillat 2, Bouet 4, Vernoux 2, Marion-Vernoux 1, Bodegas 2. Tous les résultats des huitièmes de finale Tableau final (Une Crédits Photo : WP Inside)
Les bleues joueront la 13ème place
Grâce à sa large victoire face au Brésil, l’équipe de France féminine sera en lutte pour la 13ème de ces championnats du monde. Les françaises plient rapidement l’affaire L’équipe de France a fait le job pour battre le Brésil en match de classement. Une victoire convaincante du collectif français qui laissera sans doute des regrets dans ces championnats du monde. Cependant, c’est face à l’Afrique du Sud que la France tentera de prendre la 13ème place. Les sud-africaines se sont imposées de leur côté face à Singapour, également dans un match sans suspense. Du lourd dans le dernier carré Les Pays-Bas, la Grèce, l’Australie et le Canada se sont tous les quatre imposés en huitième de finale et rejoignent le dernier carré de la compétition. Ils y retrouveront les quatre nations déjà qualifiées grâce à leur première place obtenue dans leur groupe respectif : Les Etats-Unis, la Hongrie, l’Espagne et l’Italie. Brésil – France : 08 – 17 (1-4, 1-3, 2-5, 4-5) Brésil : Azevedo 1, Cavalvante 2, Ferreira 1, Belorio 3, Moreira 1 France : Andres 1, Heurtaux 1, Hertzka 4, Dhalluin 3, Battu 3, Vernoux 4, Daulé 1 Résultats : Matchs places de 13 à 16 8ème de finale : Crédit photo – WP Inside
Les Bleus s’inclinent d’un petit but et prennent la deuxième place
L’équipe de France jouait la première place du groupe, ce vendredi, face à la Grèce. Un match très difficile, et pourtant, elle a une fois de plus montré qu’elle pouvait rivaliser avec les plus grandes équipes mondiales. A quelques secondes des quarts de finale Malgré la défaite, les Bleus ne sont pas éliminés de ces championnats du monde. La route vers les quarts de finale sera juste un peu plus longue puisque cette seconde place du groupe B les contraint à passer par le stade des huitièmes de finale. Face à la Grèce, on a pu assister à une rencontre très serrée. Après une dizaine de minutes, les deux équipes étaient à égalité 4-4 et chacune d’entre elle avait déjà pris l’avantage par deux fois. Les Grecs vont alors inscrire trois buts consécutifs et réaliser un premier break (7-4 en milieu de seconde période). Malgré les tentatives de retour des tricolores (7-6 puis 8-7 en milieu de troisième période), les vice-champions Olympiques vont réussir à maintenir leur avance de trois buts à une minute de la fin du troisième quart temps (10-7). Mais loin de se laisser abattre, Romain Marion-Vernoux, auteur de quatre buts, et ses coéquipiers vont tout donner sur la fin de rencontre et à leur tour inscrire trois buts consécutifs pour revenir à 10-10 à six minutes du terme. Les dernières minutes seront un véritable coude à coude (11-11 puis 12-12 à une minute de la fin du match), mais c’est finalement la Grèce qui aura le dernier mot grâce à un pénalty transformé par Vlachopoulos (13-12). L’équipe de France est bien évidemment pleine de regrets après cette défaite, mais ce résultat montre encore une fois que son statut a bien changé sur la scène internationale. Rien n’est perdu pour autant. L’équipe de France affrontera l’Australie, lundi, en huitièmes de finale de ces Championnats du monde. Grèce : Genidounias 2, Skoumpakis 1, Gkiouvetsis 1, Fountoulis 2, Papanastasiou 1, Argyropoulos 1, Kakaris 2, Vlachopoulos 2, Papanikoalou 1. France : Crousillat 1, Bouet 1, Khasz 1, Vernoux 3, Marion-Vernoux 4, Bodegas 1, De Nardi 1. Tous les résultats Groupe A Groupe B Groupe C Groupe D (Une – Crédits Photo : WP Inside)
Pas d’exploit pour des françaises qui joueront les matchs de classement
L’équipe de France devait impérativement battre l’Espagne cet après-midi pour espérer se qualifier pour les 8èmes de finale de ces championnats du monde. Favorites de la rencontre les espagnoles ont fait le job et s’imposent assez nettement malgré douze premières minutes de match plutôt équilibrée entre les deux équipes. Les Bleues s’écroulent après la pause En effet, c’est un début de match indécis qui s’opère entre les deux équipes. Bien qu’équilibrés, l’Espagne est devant au tableau d’affichage d’un petit but après onze minutes de jeu. Les vice-championnes d’Europe accélèrent et prennent ensuite quatre buts d’avance. Juliette Dhalluin pour la France parviendra à réduire le score à deux secondes du buzzer (4-7) de la mi-temps. Après la pause, l’Espagne va ensuite prendre le match à son compte et s’échapper totalement et mènent (5-11) au terme de la troisième période. Les débats se ré-équilibrent dans l’ultime période de ce match, les bleues ne parviendront cependant pas à revenir dans le match et s’incline pour la troisième fois dans ces phases de poule. La France est désormais éliminée de la course au titre avec trois défaites en autant de rencontre. Les bleues n’avaient pas eu un tirage facile. En tombant dans le groupe de la Grèce et de l’Espagne, la fenêtre de tir du collectif français était limitée. Les françaises regretteront leur défaite face à la Chine aux tirs au but, tournant de cette première phase du tournoi. Place désormais aux matchs de classement pour les places de 13 à 16. Espagne : Nogue 3, Espar 2, Perez 1, Crespi 2, Pena 1, Camus 2, Leiton 1, Piralkova 2 France : Bouloukbachi 2, Guillet 1, Hertzka 1, Dhalluin 1, Vernoux 2 Résultats Groupe A Groupe B Groupe C Groupe D Crédit photo – WP Inside